Boris Charmatz - Enfant

Enfant de Boris Charmatz, actuellement au Théâtre de la Ville après Avignon cet été.
Rarement j'ai assisté à un spectacle aussi médiocre et prétentieux.
Passé une introduction spectaculaire qui semblait prometteuse dans laquelle des machines font tout le spectacle, on se retrouve face à la vision malsaine d'enfants sans vie manipulés par des adultes tout puissants sur fond de morceaux de Michael Jackson pour suggérer, comme si c'était nécessaire, le coté pédophile de la scène.
Je suis sorti de là avec la nausée, regrettant d'avoir, juste par ma présence, été associé à ce spectacle.
A éviter de toute urgence.

Carmen Amaya

Gene Kelly

Gene Kelly

Robyn Orlin au Théâtre de la Ville

Robym Orlin - « Walking next to our shoes… intoxicated by strawberries and cream, we enter continents without knocking… » (Photo © John Hogg)

Agacé par les danseurs filmant les pieds des spectateurs avant le début du spectacle, puis pétrifié à la lecture du livret - L’interaction n’est pas seulement mise en œuvre dans le processus de création mais également durant la représentation, dans les relations entre les acteurs-danseurs, et surtout dans le rapport avec public. - j'ai failli quitter la salle avant le début de la représentation. Heureusement je suis resté.
Je n'ai pas apprécié la totalité du spectacle, en particulier les solos nasillards d'un des danseurs, mais j'ai été porté par les chœurs de Phuphuma Love Minus, hypnotisé par les rythmes de la chorégraphie, parcouru de frissons lors du passage sur le sida puis ému aux larmes par ce chœur final affirmant sa fierté d'être sud-africain.

Au Théâtre de la Ville jusqu'au 9 octobre.

Jérôme Bel - The show must go on

The show must go on, mais sans moi !
Je pars rarement en cours de spectacle mais là Jérôme Bel a réussi à me faire atteindre un niveau d'agacement tel que j'en avais honte d'être là.
J'ai tenu 40 minutes, pendant lesquelles il y a eu maximum 10 minutes de danse. Le reste du temps le public ou le ballet, quand il est sur scène, regarde un type passer des CD de vieux tubes :
« I like to move it », Céline Dion et le thème de Titanic, « la Macarena » (!) qui à elle seule a monopolisé 5 longues minutes de danse pour répéter à l'identique la chorégraphique qui a fait la joie des soirées camping été 2003.

S'en suit d'autres grosses ficelles du type « Yellow Submarine » illustré par la fosse éclairée de jaune, « The sound of silence » le son coupé ou « La vie en rose » en éclairant la salle en... rose.
Ajoutons par dessus tout ça un public totalement acquis et déchainé façon « Age tendre et tête de bois » reprenant a tue-tête les paroles des chansons (ou juste le refrain pour celles en anglais), et voilà on y est : Lara Fabian en concert.

Crédit photo : Michel Cavalca

Anne Teresa de Keersmaeker

Anne Teresa de Keersmaeker
Rosas danst Rosas (1983)

N'Gola Ritmos - Manazinha

Pina Bausch

Pina Bausch

Frédéric Mitterand

Frédéric Mitterand, Ministre de la Culture et de la Communication.

Abonnements Théâtre de la Ville 2009-2010

C'est maintenant que ça se passe...

Pina Bausch

Pina Bausch jusqu'au 30 janvier au Théâtre de la Ville avec une création : "Sweet Mambo". J'ai tellement regretté ne pas avoir de place que je meurs d'impatience de prendre un abonnement en juin prochain.